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Porteur – La Presse
TLM – «....Triomphe pour le retour sur scène en Suisse romande de Dimitri. Location prise d'assaut, salle affichant complet: succès logique, succès de reconnaissance populaire d'un art parmi les plus difficiles, les plus exigeants aussi, pratiqué avec une rigueur et une sensibilité extrêmes par l'un des plus grands clowns vivants. Il faut l'avoir vu, Dimitri, une nouvelle fois, pour mesurer combien le spectacle qu'il donne à voir, à sentir, est une révélation sans cesse renouvelée. Tout l'art de Dimitri fait que ses spectacles sont du jamais vu. C'est que, formidable chevauchée dans l'imaginaire, le jeu de forme, d'espace et de musique que crée et maîtrise de bout en bout le clown, ce jeu se charge, au fil des ans, d'une signification nouvelle, d'éclairages différents et d'une forme de sensibilité en parfaite harmonie, en totale symbiose avec les temps dans lesquels nous (sur)vivons. À la base de ce qui apparaît à l'oeil comme un formidable enchevêtrement symphonique, le corps du clown, dont il joue comme d'un instrument; quelques accessoires, des instruments de musique sagement rangés dans de petites valises mystérieuses; le sens profond de la relation sacrée qui réunit, le temps d'une soirée, un public venu se distraire de la vie et la retrouver là, devant lui, sur le plateau. Dans tous les gestes, les regards de l'homme qui pleure quand ça va mal.» (Patrick Ferla)
L'UNION – «À la vue de Dimitri, il suffit de quelques minutes pour quitter la terre, s'échapper du quotidien et voguer dans un univers lunaire plongé dans l'apesanteur, dans un état ouaté de douce torpeur, dans un bain de vapeur onirique. Et pourtant, cet homme-orchestre de la scène utilise les moindres objets de la vie quotidienne.....Il nous entraîne sur les chemins de la poésie, de la tendresse et de la beauté de la découverte de choses que souvent on côtoie sans les regarder.......Les effets ne sont jamais appuyés chez Dimitri même si dans un premier temps le rire naît d'un ordre perturbé, bouleversé, saccagé, car bien vite il fuit le brouhaha clownesque pour atteindre les hautes sphères hantées par le poète et pour mettre en éveil notre imagination replongée dans un ruisseau d'innocence.» (Fabrice Littamé)
LE QUOTIDIEN DE LA CÔTE – «Clown, poète, habile jongleur, équilibriste, musicien étonnant, mime, Dimitri use d'un riche éventail pour nous maintenir sous le charme, tout au long d'un spectacle émouvant et poétique. Son monde à lui c'est celui du silence, de la beauté, de la solitude exprimée sur scène par le biais de multiples et subtiles facéties. Dimitri joue avec tous les objets qui lui tombent sous la main. Perpétuellement étonné de tout, sous son masque blanc de mime, le voici troubadour pleurant sur sa guitare.... Mais vite, Dimitri, au fond des yeux duquel brille une éternelle lueur d'enfant, revient à ses jongleries, ses excentricités jamais appuyées, qui sont là pour nous ouvrir les portes d'u univers lunaire, où humour rime avec poésie. (jlg)
LE COURRIER – «L'homme se glisse entre les silences. D'une présence, d'une couleur, d'un son, il tire des petits contes magiques. Ses facéties poétiques. Personnage lunaire, bien sûr, mais surtout frère de ce petit Prince solitaire sur sa planète. Na!if. Alors il dessine pour le plaisir et le rire des autres. Son coup de mime est d'une extrême précision, d'une finesse constante. Sa maîtrise de l'espace et du temps, totale. Et le clown est tout seul. Sans batterie ni bruyant faire-valoir. Avec seulement beaucoup de modestie. Et les poches pleines de talent et de musique. Lui nous prête son nuage comme un gosse son jouet. En souriant. Lui, c'est Dimitri. Un poète qui d'une sensibilité délicate a fait un métier, d'une fibre poétique intense, un perpétuel désir d'émerveillement.
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| Photo (color): Yves Burdet |
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