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Teatro – La stampa
LE COURRIER – «Dimitri-tendresse, Dimitri-tristesse... Exprimer en quelques lignes ce que l'on ressent lors de son spectacle est une entreprise hasardeuse qui risque fort de décevoir. Dimitri, ça ne se dit pas avec des mots, ça se sent, ça se vit avec ses tripes, son coeur et sa sensibilité personnelle. Le temps de quelques instants, oublier la vie quotidienne, ...prendre un grand bol d'air frais, de vérité, de simplicité. A chacun de ses passages sur scène, Dimitri déclenche l'enthousiasme du public. A Lausanne c'était le délire: la foule ne voulait pas laisser repartir le petit clown à la fin du spectacle, par peur, peut-être, de devoir retrouver la réalité quotidienne et de perdre une part du rêve que Dimitri offre deux heures durant. Dimitri, clown inimitable qui ne ressemble qu'à lui-même, parvient à transmettre à son public quantité de sentiments divers, tantôt mélancoliques, tantôt drôles, mais toujours bourrés de tendresse....Acrobate capable d'exécuter d'extraordinaires pirouettes, Dimitri sait aussi se faire jongleur et surtout musicien. Avec un rien, Dimitri vous façonne un monde nouveau, vous emmène au-delà du quotidien, sur un petit nuage de rêve où l'on se sent diablement bien et d'où l'on n'a pas envie de redescendre. Un clown hors pair, à l'image de son personnage: modeste et authentique. Dimitri ne cherche pas à paraître, il est lui-même, tout simplement. Et c'est drôlement important. Merci Dimitri, pour ces quelques heures de rêve au-delà du temps. Merci d'être ce que vous êtes, sans tricherie, sans artifice. J'avoue que j'aimerais pouvoir vous dire «tu»...» (Sophie Baud)
LE FIGARO – «Mime, clown, acrobate et musicien, Dimitri est tout à la fois, et si parfaitement qu'on ne sait lequel l'emporte sur l'autre. Il exécute ses tours et ses blaques dans le plus parfait silence, mais devient terriblement bavard lorsqu'il se dédouble en garçon de piste hargneux, parlant une sorte d'espéranto incompréhensible, différent à chaque entrée, pastiche très réussi de diverses langues du monde. Du mime il a la virtuosité gestuelle et la mobilité expressive du visage, passant du rire aux larmes en une même grimasse. Du clown il possède la charmante naïveté et le don d'amuser les enfants......Il faut voir pour comprendre, et nul ne regrettera le déplacement, quelle que soit sa jeunesse, de quatre à quatre-vingt-dix ans.» (René Sirvin)
LE FIGARO – «A mi-chemin entre l'auguste et le clown blanc, Dimitri est rompu à toutes disciplines du cirque. Equilibriste, fil-de-fériste, acrobate, jongleur, musicien... il a tous les tours dans son sac. Mais surtout, il sait faire rire. Bon Dieu! Que c'est agréable de voir un véritable clown....» (J.N.)
L'HUMANITÉ – «C'est un homme de cirque. De rêve. D'imaginaire. Un artiste dont on a l'impression qu'il occupe l'espace par un simple geste du doigt ou de la main. Un clown à la fois triste, malicieux et étonné de toute chose, qui s'étonne même de son spectacle qui n'en finit pas de commencer. On rit du début jusqu'à la fin, de ses tribulations fantastiques avec le moindre objet venu; on est suspendu à ses inventions musicales, à ses prouesses acrobatiques......Ouf! C'est peu de le dire; il faut aller voir ce spectacle merveilleux. C'est à coup sûr l'un des grands moments de plaisir et de beauté de la saison.» (Daniel Pantchenko)
GAZETTE DE LAUSANNE – «C'est un magicien qui vous transforme un bout de ruban en serpent à plumes incandescent. C'est aussi un dieu débonnaire et silencieux. Et aussi un grand acrobate qui accomplit avec apparente nonchalance les prouesses les plus extraordinaires. C'est aussi un musicien original et fantasque. Et, au fond, il n'est qu'un enfant timide et curieux dont la première des qualités c'est qu'il arrive à s'émerveiller devant toute chose. Dimitri est tout cela à la fois et c'est peut-être pourquoi, après l'avoir vu sur la scène, le spectateur a l'impression qu'au rendez-vous avec le clown tessinois, il a rencontré tout un univers peuplé d'êtres et de choses fées. Devant l'art de Dimitri, devant sa gentillesse qui, au-delà de la civilité, devient une option quasi métaphysique, devant son art de converser avec les objets et de se faire obéir par eux, le chroniqueur est embarrassé, démuni, impuissant. Comment exprimer en mots l'accomplissement inhabituel mais sensible d'un artiste qui s'est précisément libéré des mots. Et ceci sans renoncer à une nuance de son discours tendre et passionné?.... Les spectacles de Dimitri sont faits de sa chair, de ses larmes et de ses rêves - passionnément, mortellement.» (Anca Visdei)
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Foto: Filo Filipelli, Solduno bei Locarno |
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